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John Mayall passe son enfance à Manchester où il fréquente l'école des Beaux arts. Ses idoles sont Sonny Boy Williamson ( son maître à l'harmonica ), Muddy Waters, Otis Rush, et Freddy King. Première apparition publique en 1950 avec son premier groupe amateur, le Powerhouse four. Il est publiciste et monte en 1961 le Blues Syndicate.
Élu artiste de l'année en Grande Bretagne en 68, devant Éric Clapton et Georgie Fame, John Mayall triomphe avec ses Bluesbreakers le 5/7 au festival de Newport et le 12 au Fillmore East de New-York où il enregistre the Turning point, superbe album charnière de 69.De juin 69 à mars 71, il supprime la batterie de son orchestre et à partir du printemps 72, se tourne vers le Jazz avec K.Hartley, V.Gaskin ( Contrebasse ), Ernie Watts ( Saxo ténor ), Fred Jackson ( Saxo Baryton ) et Charles Owens ( Saxo soprano ), présents sur Moving on. En 73, son groupe : Freddy Robinson ( guitare ), Clifford Solomon ( Saxo ), Ron Sellico ( Batterie ), Larry taylor ( Basse ) et le trompettiste Blue Mitchell, est presque entièrement noir et joue un jazz hybride contesté. Depuis son itinéraire oscille entre blues traditionnel, funk, et jazz sans retrouver sa force et son inspiration des années 60. De son imposante discographie, retenons Primal solos paru en 77, ses versions live des classiques " Have you ever loved a woman ", " Hoochie Coochie man ", le fameux Bluesbreakers with
Éric Clapton, son plus gros succès, n°6 en Grande Bretagne avec de somptueux " Hideaway ", John Mayall apparaît sur des disques de Canned Heat ( Living the blues ), Eddie Boyd, champion Jack Dupree ( from New Orléans to Chicago ). Il a produit un album pour Aynsley Dunbar ( Retaliation ), un pour Sonny Terry et Brownnie McGhee ( Sonny and Terry ) et en août 71, des séances californienne pour Albert King dont les bandes oubliées ont été redécouverte par hasard quinze ans plus tard ( A.King, The lost sessions ). Sur son catalogue Crusade, il a publié son idole, J.B Lenoir et Shakey Jake Harris. Il à rédigé les notes de pochettes du premier album de Flock, joué avec Paul Butterfield ( Le EP John Mayall's Bluesbrakers with Paul Butterfield ), avec Jimmy Page qui à produit le 45 Tours des Bluesbrakers " I am your witchdoctor " sur " Telephone blues " et Stevie Winwood sous le pseudonyme " Steve Anglo " : Long night dans Raw blues. Il tourne en 83 avec Mick Taylor et signe chez Island en décembre 88 pour deux albums, puis chez des labels indépendants : Wake up call en 93, une réussite enregistrée avec Mick Taylor, Buddy Guy, Albert Collins, Coco Montaya et Mavis Taylor ( sa reprise de " Ain't that lovin' you baby " de Jimmy Reed ), et sa discographie s'enrichie de compils plus où moins recommandables. http://www.johnmayall.com/home.html Source : Rock de A à Z, Albin Michel ( 1999 ). Blues magazine 21 J.M : Non, je crois que pour passer à la télévision, il faut faire quelque chose de très inattendu où de très fort... Parfois même très violent. Propos recueillis et traduits par Christian Le Morvan et Patrick Verbeke ( Avril 2001 )
Il fait la connaissance de Ray Manzarek dans les couloirs du département de cinéma de l'université de Los Angeles ( UCLA ). Un an plus tard, les deux cinéphiles décident de monter un groupe rock. Jim Morrison, qui à déjà composé " Moonlight drive ", s'inspire d'un poème de William Blake pour lui trouver un nom, The Doors. Premier concert au London fog club sur Sunset boulevard à LA. Un an plus tard, le premier single du groupe, " Light my fire " est numéro un au USA. En cinq ans et sept albums, les doors s'imposent comme l'une des plus grandes formations du rock américain. En 1971, le chanteur-narrateur bouleversant, auteur et chien fou plusieurs fois incarcéré, devenu l'un des miroirs de la nouvelle conscience vacillante américaine, quitte le groupe pour mettre le cap sur Paris, où il arrive le 10/03/1971. Il travaille à ses poèmes publiés en deux volumes. Trouvé mort le 03/07/1971 rue Beautreillis ( Paris IV ), enterré au cimetière du Père- Lachaise, dans un pays où il n'a jamais chanté, il est devenu comme partout ailleurs un mythe. Sa chanson la plus contreversée, " The end " débute le film de Coppola, Apocalypse now de 1979. http://www.americanlegends.com/morrison/index.html Source : Rock de A à Z, Albin Michel ( 1999 ).
Extrait de " La grande encyclopédie du blues", 1997 de Gérard Herzhaft ( Fayard )
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