Race records : disques destinés à la clientèle noire ( littéralement, enregistrements ethniques ) pendant la période 1922-1940.


    Rent party : soirée organisée par un locataire afin de payer son loyer.


 

 

 

   Gérald De Palmas    Gérald de Palmas        


                                                                                                     

1995

La dernière année

1997

Les lois de la nature

2000

Marcher sur le sable

Originaire de la réunion, ce gars est un persévérant et fût consacré lors des victoires de la musique en 1995.
Il s'est fait remarqué en faisant les premières parties de "Keziah Jones", " Texas ", " Crowded house ". Il chante la route et sait de quoi il parle, car des saintes journées, il en a vécues. Le virus de la musique l'a pris vers l'âge de 13 ans et ne l'à plus quitté. Il débute par la basse, avant de pencher pour la guitare, puis monte d'Aix en Provence pour Paris où il cherche à trouver et son style et son indépendance, sa route en fait.
Musicien de studio, il accompagna des artistes comme " Kent ", puis joue en groupe en trio avec le groupe des Max Valentins. L'expérience est éphémère et il reprend la basse dans sa traversée du désert. Il reprend la route des studios. Une longue période d'insuccès, d'apprentissage nécessaire s'impose alors mais lui permet de garder son indépendance de création. Sa musique est influencée par le Rythm & Blues, la Folk, et le Blues. Ses textes sont mordants et vrais, tranchant avec ce que l'on entend habituellement sur les ondes.

 

    Lucky Peterson

    Organiste-guitariste né le 13/12/1964 à Buffalo ( New-York ). C'est la découverte de l'année 1993. Fils d'un propriétaire-musicien de club de Buffalo qui accueillait les vedettes blues, rythm & blues et jazz, dont l'organiste Bill Doggett qui lui apprend à jouer à 5 ans d'un Hammond B3. Enfant prodige, il décroche un hit rythm & blues à 6 ans avec " 1234 ", produit par Willie Dixon.

 Il apprend la guitare à 8 ans, et il est en 1970 l'organiste attitré de Little Milton, puis celui de Bobby Bland. Il apparaît à l'orgue où au piano sur des disques d'Otis Rush en 1977, Alex Taylor en 1981, Little Milton en 1982 et brille sur le formidable " Play the blues for you " du guitarist Melvin Taylor, produit à Paris par le français Didier Tricard en 1984 sur son label Isabel. Lucky Peterson publie la même année son premier album, chez Alligator en 1989 et, en 1990 les spectaculaires " Lucky strikes " et " Triple play ". 

Son groove convenu et son jeu de scène moderne et racoleur choquent la critique, mais pas le public qui accueille favorablement ses albums rock-soul bluesy. Il est apparu sur de nombreux albums (principalement aux claviers ) : Rufus Thomas en 1988, Wynton Marsalis, James Cotton (1990 ), Raful Neal ( 1991 ), son père James Peterson ( Too many Knots en 1991 ), Etta James ( The right time en 1992 ), Junior Wells et Joe Louis Walker en 1993, Abbey Lincoln ( 1994 ), Mavis Staple ( 1996 ), sur la plupart des disques de Kenny Neal, et sur les albums hommages aux Rolling Stones, paint in blues ( 1997 ), et à Howlin' wolf, Tribute to Howlin' wolf ( 1998 ).

 

    Keith Richards                            Taille réelle, cliquez sur la photo.

    Tenu pour un des meilleurs guitaristes rythmiques, sa grandeur ne tient pas seulement à sa technique de funambule, ni à sa présence scénique inoubliable, ni à ses innovations techniques et instrumentales. Elle tient aussi à l'exploit qu'à été d'assurer avec sa guitare toute la rythmique du groupe rock'n'roll le plus célèbre au monde depuis au moins 30 ans : les Rolling Stones. En effet, plus encore que la batterie de Watts, la guitare de Richards, sa capacité à créer des riffs très efficaces, accrocheurs, ont été le vrai cœur et l'ossature musicale du groupe. De surcroît, une majorité des chansons des Stones est due à l'inspiration de ce guitariste. Enfin, une génération entière de jeunes musiciens s'est inspirée de son style de vie, critiquable certes sous certains aspects.

Tout cela à fait de Keith Richards un véritable guitar héro, quoique le seul à ne pas s'être soucié de devenir un grand soliste. Souvent, il abandonna aux autres la satisfaction des feux de la scène, au demeurant, comment concurrencer Mick Jagger sous ce rapport ! Pourtant, il a su se conquérir un public fidèle, attentif à suivre sa musique d'écorché et son style inimitable, qui à d'ailleurs fait école. Dans le patrimoine culturel de Richards, il y a les grands joueurs de blues américains, et surtout Chuck Berry et son Rock'n roll. Au début des années 60, quand les Rolling Stones sortirent de l'ombre, il fût vite évident que c'était lui qui avait très bien appris la leçon de Chuck Berry et Bo diddley qui donnait au groupe tout ce "Black" qui le différenciait des autres groupes anglais de l'époque, Beatles en tête. Même quand il joua plus tard avec Brian Jones, puis Mick Taylor, ensuite Ron Wood, brillants solistes, il resta toujours " la " guitare des Stones. Les albums Beggar's Banquet ( 1968 ) & Exile on main street ( 1972 ) peuvent être considérés comme ses plus hauts sommets musicaux. La place importante qui y est laissée à la guitare de Richards permet de repérer parfaitement son style et de mieux évaluer son importance dans l'économie sonore et musicale du groupe.

Comme beaucoup de ses pareils, Richards possède une immense collection de guitares, mais à la différence de ceux-ci, il les utilise toutes régulièrement : il n'est pas attiré par un modèle ni une marque particuliers. On l'a vu avec des Fender, des Gibson et au moins trois guitares à 5 cordes, faites pour lui par Newman-Jones, ainsi que des guitares et des basses Travis Bean et Tony Zemaitis.

Keith Richards

 

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